Nouvelle-Aquitaine Initiative pour une agriculture
Citoyenne et Territoriale

Les Pépinières de la Coudrelle se situent dans la Gâtine deux-sèvrienne, entre Parthenay et Poitiers. Créée en 2005, elle est cependant le fruit d’une expérience de vie et de travail en pépinière et paysage depuis une trentaine d’années. En 2007, la gamme s’est spécialisée avec des vivaces à fleurs nectarifères qui attirent les papillons. Pendant ce temps la gamme des aromatiques ne cesse de grandir, complétée par des plantes médicinales. Au total les Pépinières de la Coudrelle cultivent quelques 400 références.

Les Pépinières de la Coudrelle se situent dans la Gâtine deux-sèvrienne, entre Parthenay et Poitiers. Créée en 2005, elle est cependant le fruit d’une expérience de vie et de travail en pépinière et paysage depuis une trentaine d’années. En 2007, la gamme s’est spécialisée avec des vivaces à fleurs nectarifères qui attirent les papillons. Pendant ce temps la gamme des aromatiques ne cesse de grandir, complétée par des plantes médicinales. Au total les Pépinières de la Coudrelle cultivent quelques 400 références.La vente se fait la plupart dans des salons spécialisés et fêtes de plantes, sans négliger les ventes par correspondance (collectivités) et quelques marchés réguliers comme au Biaupanier (groupement de consom’acteurs de Parthenay).

Depuis quand une production de plants en bio ?

J’ai converti la production en 2011. Rien a changé ni pour elle ni pour nous, la démarche de l’entreprise est juste officialisée. Cette certification m’a permis de valoriser le travail réalisé et de vendre à
des professionnels qui avaient besoin du label bio pour pouvoir utiliser mes plantes. Même si je n’ai pas pu bénéficier des aides à la conversion, je ne regrette pas cette certification. En effet, à l’origine l’entreprise de paysage est une entreprise de prestation de services avec un volet de production pépinière géré par moi, et n’a donc pas droit aux aides à la conversion comme en agriculture.

Pourquoi passer en bio la production de plants ?

Avec des grands parents agriculteurs, j’ai été élevée pratiquement à la ferme. J’ai toujours été en contact avec la production et le travail de la terre. Ensuite pendant mes études à Angers des enseignants avaient une ferme bio en Vendée, j’y passais mes week-ends pour découvrir les pratiques en bio. Ce lien à la nature et à la terre m’a toujours passionné et maintenant dans ma vie professionnelle il m’apparaît comme une évidence. La conversion en bio n’est pas le fruit d’une réflexion intellectuelle, c’est cohérent avec notre mode de vie et la façon de voir les choses. Même si au début la production n’était pas labélisée on n’a jamais songé à utiliser des produits chimiques. Certes, c’est plus contraignant et on doit apprendre parfois aux clients qu’on travaille avec le vivant et il faut de temps à autre accepter des feuillages avec quelques altérations…

Quelles évolutions en perspective ?

J’envisage d’augmenter le nombre de variétés de plantes aromatiques et médicinales. Je chine dans les fêtes de plantes des variétés nouvelles. A l’essai : une coriandre vietnamienne (avis aux amateurs de saveurs fortes !!) et une menthe indienne. J’ai commencé aussi à organiser des sorties sur les plantes sauvages comestibles, j’en fais même sur site, me déplaçant chez les gens.

Qu’apporte l’adhésion au réseau Bio ?

Il me semble logique en étant productrice bio d’adhérer au réseau. C’est vrai qu’on est sollicité très souvent par tout type d’association, mais il n’y a qu’une seule structure d’accompagnement et soutien aux agriculteurs bio du département. On est donc bien heureux qu’elle existe. Il me parait évident de la soutenir par notre engagement.


Propos recueillis par Zaïda Arnau, Agrobio Deux-Sèvres.

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