Pourquoi les mêmes politiques locales de développement de l’agriculture biologique ne produisent-elles pas partout les mêmes effets ? Comment expliquer l’essoufflement des dynamiques de conversion sur un territoire ? Une étude de Marie BUARD propose un outil d'aide à la décision.

Alors que les collectivités locales sont de plus en plus nombreuses à investir le champ agricole et à s’engager dans des politiques de développement de l’agriculture biologique, sur les zones à enjeu eau et au-delà, une inconnue semble demeurer : comment construire autrement qu’à tâtons des politiques locales efficaces pour déclencher des conversions ?

Marie Buard, ingénieure agronome spécialisée en gestion durable des territoires ruraux, livre une étude qui apporte de solides éléments de réponse. Son postulat : tous les producteurs conventionnels sont potentiellement enclins à se convertir en agriculture biologique. Pour cela, les politiques publiques doivent distinguer parmi eux différents profils, qui nécessitent un accompagnement et des dispositifs différenciés

A lire sur : http://www.penser-bio.fr/IMG/pdf/Auxiliaire_no32_-_Recherche.pdf